Causette n’est pas toujours une bonne copine
Causette, tu es ivre, il faut aller se coucher.
Ce matin, petite gueule de bois... Papa Daniel se transforme en tatie Danielle, Grand-frère Bertrand fait peur, le monde des gentils s'écroule.
Alors, je suis allé me consoler chez ma copine Causette.
Je l'aime bien ma copine Causette, elle est souvent drôle, drôle, intelligente, spirituelle, la nana avec qui on a toujours plaisir à passer du temps (à part la fois où elle nous a ramené sa copine humoriste pas drôle qui faisait des blagues sur les noirs digne de Michel Leeb, mais je sais plus son nom, et puis on choisit pas toujours les amies de ses amies).
Oh la belle illustration qu'elle a faite Causette! On dirait un dessin d'agenda tellement c'est beau.
Mais là, ma copine Causette, je sais pas ce qu'elle avait, mais elle a commencé à débiter des horreurs. Tranquillement. J'en étais gêné pour elle. Mais personne n'a rien dit, ou en tout cas, je n'ai rien entendu... Mortifié et un peu en colère...
Un témoignage d'un prof qui a couché avec son élève de moins de 15 ans. Du classique, du sordide. Mais toujours intéressant. « Pour juger, il faut comprendre, et quand on a compris on a pas envie de juger » dit-on sur les forums de citations. Alors, très bien, suspendons le jugement.
D'abord faire abstraction des illustrations niaiseuse d'ado gothique (zut, j'ai jugé) et de cette phrase gentiment grinçante « j'ai voué ma vie aux adolescents. C'est terrible pour moi qu'on puisse imaginer que je suis un danger pour eux » mis en exergue de l'article.
Se plonger dans le texte, lire comment les familles se sont affolées, comment le collège a réagit, le centre médico-psychologique, les ados, la justice, les médias.
S'intéresser au déni « la police n'a vu qu'une histoire purement sexuelle : nous étions loin de cela. Moi, c'est le cœur. Je suis fleur bleue, vous savez. Quand elle était en face de moi, j'oubliais son âge. Elle n'étais pas une adolescente de 14 ans, mais l'amour de ma vie. »
S'intéresser à sa rationalisation « Dans pédophile, il y a prédateur, quelqu'un que je ne suis pas ».
S'étonner que la journaliste (?) remette cette relation dans le contexte du mariage pour tous, du film de Kechiche La Vie d'Adèle, parce que oui, le prof est une prof, du coup, ce n'est pas de la pédophilie, c'est plutôt un « amour illicite »...
Et du coup, vomir de voir la conclusion de l'article : « Dans les familles musulmanes du quartier, où la virginité au moment du mariage a toujours du sens, une affaire comme celle-là ne passe pas. (…) Les amours illicites font une bien mauvaise réputation à la laïcité. »
Causette, tu es ivre, il faut aller se coucher.
Précédent coup de gueule de Monsieur Grabeuz (non paru sur Apache).
http://blogus.over-blog.org/article-de-l-arrogance-118398024.html
Well done! (enfin, depuis mon vieux téléphone, je ne peux pas lire, mais... :->)
Well done!
Contente d'avoir arrêté mon abonnement à la fin de la 1ère année. C'est grave de chez grave.
Même un pédophile peut tomber amoureux, mais cela n'a aucun intérêt car il reste un adulte utilisant son influence et son poste pour abuser d'un enfant, la définition même du pédophile. Ce monsieur est donc un pédophile à punir, point barre. Maintenant, mélanger cette sordide affaire aux valeurs religieuses don't la laïcité, quelle connerie et quel manque d'intelligence! Ce genre de réflexion bête ne sert ni les musulmans, ni les laïques, ni les autres. Cher Grabeuz, je te remercie de passer ce message à la Causette? Et dis-lui donc de retirer ses sabots..
http://www.lexpress.fr/culture/cinema/gabrielle-russier-ou-l-histoire-d-un-crime_830685.html