20130618
Pendant ce temps-là, sur l’île de Pâques
Les mystères révélés.
Bientôt.
Ou peut-être pas.

L’ile de Pâques est l’objet de mille et une hypothèses, aussi bien en ce qui concerne l’origine de son peuplement, fort probablement polynésien, de sa langue austronésienne*** (avec quelques mots amérindiens), de ses statues fantastiques alignées sur des plateformes (ahu) face à l’Océan (les moai semblables aux hiki polynésiens, dont la dernière ébauche abandonnée dans la carrière de tuf de Rano Raraku aurait mesuré debout 21 m et pesé 270 tonnes), de son écriture (rongo rongo), toujours non déchiffrée et enfin de l’effondrement de sa culture qui a donné lieu à un ouvrage fascinant mais controversé*.
Bien que les recherches continuent****, les données sont hétéroclites, aussi bien sur le milieu (et le paléomilieu) que sur les vestiges (fouilles), les témoignages européens (qui baptisèrent l’île de son nom actuel alors que les pascuans d’aujourd’hui l’appellent Rapa Nui) et ont donné lieu à ce foisonnement de théories explicatives… aussi passionnantes les unes que les autres.
Il est vrai que l’île, par son isolement au milieu du Pacifique, ses statues gigantesques et énigmatiques et la variété-rareté de données sûres, prête à toutes sortes ‘d’imaginations raisonnées’ comme celle, célèbre, avancée par Thor Heyerdahl jadis avec son radeau le Kon Tiki et reprise récemment par Jean-Hervé Daude quant au peuplement incaïque de l’île.
Si l'on sait aujourd’hui qu’avec les guaras** les radeaux de balsa pouvaient traverser le Pacifique malgré les courants et que des indices semblent bien désigner une contribution des peuples indiens d’Amérique du sud (mode de construction de l’ahu Vinapu) rien n’est encore décidé. On sait aussi que deux civilisations se sont succédées dans l’île, la seconde frappant la période des moai et des ahu de tabou (tapu), en échange d’une unification des cultes autour de makemake.
Nombreuses seront encore les merveilleuses histoires qu’archéologues, climatologues, historiens et Pascuans pourront construire pour enfin nous expliquer pourquoi, imperturbables de puis des siècles, fixant la mer, les moai géants montent la garde autour de l’île, à l'exception de deux presqu’îles.
* Effondrement de Jared Diamond.
** dérives de bois primitives de 2 m permettant la navigation des radeaux.
*** on disait jadis malayo-polynésienne (malais, taïwanais, tahitien, malgache).
**** M. Orliac (CNRS), entre autres.
Bien que les recherches continuent****, les données sont hétéroclites, aussi bien sur le milieu (et le paléomilieu) que sur les vestiges (fouilles), les témoignages européens (qui baptisèrent l’île de son nom actuel alors que les pascuans d’aujourd’hui l’appellent Rapa Nui) et ont donné lieu à ce foisonnement de théories explicatives… aussi passionnantes les unes que les autres.
Il est vrai que l’île, par son isolement au milieu du Pacifique, ses statues gigantesques et énigmatiques et la variété-rareté de données sûres, prête à toutes sortes ‘d’imaginations raisonnées’ comme celle, célèbre, avancée par Thor Heyerdahl jadis avec son radeau le Kon Tiki et reprise récemment par Jean-Hervé Daude quant au peuplement incaïque de l’île.
Si l'on sait aujourd’hui qu’avec les guaras** les radeaux de balsa pouvaient traverser le Pacifique malgré les courants et que des indices semblent bien désigner une contribution des peuples indiens d’Amérique du sud (mode de construction de l’ahu Vinapu) rien n’est encore décidé. On sait aussi que deux civilisations se sont succédées dans l’île, la seconde frappant la période des moai et des ahu de tabou (tapu), en échange d’une unification des cultes autour de makemake.
Nombreuses seront encore les merveilleuses histoires qu’archéologues, climatologues, historiens et Pascuans pourront construire pour enfin nous expliquer pourquoi, imperturbables de puis des siècles, fixant la mer, les moai géants montent la garde autour de l’île, à l'exception de deux presqu’îles.
* Effondrement de Jared Diamond.
** dérives de bois primitives de 2 m permettant la navigation des radeaux.
*** on disait jadis malayo-polynésienne (malais, taïwanais, tahitien, malgache).
**** M. Orliac (CNRS), entre autres.