20130514
Pourquoi devient-on raciste?
Savez-vous chers autochtones de l’Hexagone qu’il y a de plus en plus d’étrangers dans le monde? Oui, ça fait frémir. Des étrangers d’autres pays, d’autres cultures, avec des coutumes et des rites barbares, des façons de faire, que nous peuple civilisé, ne pouvons que réprimer.

Il existe des peuples, il est vrai, je vous l'accorde, assez primitifs, qui ingurgitent de la nourriture toxique saturée de graisse dans des boites en cellophane, d'autres qui roulent leur manger de poissons crus et les mangent avec des baguettes, et d'autres encore, qui font tourner leurs viandes sur des grandes piques, puis la découpent au couteau, et le mangent dans des sortes de galettes de blés avec des sauces aux noms imprononçables. (ärrhissah, qaitshop, blenshe). Bref, nous sommes loin du bœuf en daube et du pot-au-feu que tout bon Français mange au moins une fois par semaine!
Mais là n'est pas le problème. Car il y a un problème. Déjà un problème de race. Ne faites pas les vierges effarouchées, gentils gauchistes consensuels du monde des besancenours.
Les races existent : regardez Schwarzenegger et Woody Allen, Mister T et Giant Coucou, Steevy et Nicolas Sarkozy... nous ne sommes pas égaux.
Prenez les enfants de maternelle d'une école du XVIème, ils sont patauds, insensibles à la poésie de Verlaine, assistés, incapables de se débrouiller tout seul. Pensez aux pauvres travailleurs français dont l'appartement donne sur la cour de récréation. Sans compter le bruit et l'odeur! Les enfants de roux sont génétiquement incapables d'appréhender une fractale. De même, les Polonais ne savent pas rester sous l'eau plus d'une demi-heure, les Burkinabais sont bien meilleurs en calcul mental qu'en sumotori... Les peuples ont donc chacun des compétences et des handicaps spécifiques qui nous permettent une hiérarchisation.
Les bruns aux yeux marrons sont évidemment supérieurs aux informaticiens, les Malgaches ont un Q.I supérieur aux Frédéric. Les Texans courent moins vite que les skaters. Mais c'est dans l'ordre des choses. Il faut bien un premier et un dernier. Et tant pis, si le dernier de la chaîne des humains est l'animateur télé. Ce n'est pas pour autant qu'il faut le détester.
Alors il est où le problème?
Du temps où nous étions tous dans un petit village riant sans chômage ni sida, ou l'eau était propre, la violence absente, les enfants heureux, et les artisans compétents, vous savez cette époque bénie qui a quitté la France en 1944 pour se réfugier au 13h de TF1, et bien dans ce village, nous étions entre nous.
Vous pouviez être le pire blaireau du village, on vous aimait quand même parce que personne n'avait le choix. Vous étiez un boulanger médiocre, votre pain était aussi rassis que les propos de Pascal Sevran, aucune importance, le village supportait votre médiocrité, car nous étions entre nous.
Et puis, des gens arrivèrent. Des gens pas tout à fait comme nous. Déjà, ils avaient des noms bizarres, des habits bizarres, un langage bizarre, enfin vous savez, comme ceux qu'on voit à Limoges, — je n'ai rien contre les gens de Limoges, mais il faut aider leur gouvernement pour qu'ils restent chez eux — donc, ces étrangers arrivent, et y en a des biens. Des rigolos, des intellectuels, des sportifs, des canons, des artistes, des plombiers, bref, des gens qui viennent jusque dans nos bras, copiner avec nos femmes et nos compagnes...
C'est pour ça, que nous les gens médiocres, — enfin je dis nous c'est pour vous mettre à l'aise, moi je ne me sens pas particulièrement concerné, mais il faut dire que j'ai du sang belge —, nous, les gens médiocres, nous n'aimons pas les étrangers, surtout les plus compétents, ce n'est pas qu'ils nous renvoient à notre propre médiocrité, ni que nous nous servons d'eux comme exutoire à notre haine rancie, non, non, pas du tout. Au contraire même, c'est juste qu'ils sont dangereux, fainéants, voleurs, mangeurs d'enfants, et puis bien inférieurs à notre race à nous, la race des vainqueurs, celles des français, qui de Vercingétorix à Charles Martel, en passant par Zinedine Zidane ont toujours porté haut et fier nos valeurs ancestrales.
Petites réflexions pour terminer.
Devenir raciste, est-ce une évolution de sa propre race ou une dégénérescence? Et si c'est une dégénérescence, en tant que raciste, doit-on alors se haïr?
Si les racistes du monde entier se tenaient par la main, alors les frontières seraient-elles des compétitions de bras de fer ?
On dit toujours que les humains sont tous de la même race, moi je veux bien, mais alors comment ils font pour sélectionner les gens dans la télé-réalité? Hein, comment qu'ils font?
Ne pas aimer les Noirs, les Juifs, les Arabes, les Roumains, les Portugais, les Asiatiques, c'est pas grave si on est soi-même noir, juif, arabe, roumain, portugais, asiatique. C'est en tout cas ce que m'a appris le Jamel Comedy Club.
Mais là n'est pas le problème. Car il y a un problème. Déjà un problème de race. Ne faites pas les vierges effarouchées, gentils gauchistes consensuels du monde des besancenours.
Les races existent : regardez Schwarzenegger et Woody Allen, Mister T et Giant Coucou, Steevy et Nicolas Sarkozy... nous ne sommes pas égaux.
Prenez les enfants de maternelle d'une école du XVIème, ils sont patauds, insensibles à la poésie de Verlaine, assistés, incapables de se débrouiller tout seul. Pensez aux pauvres travailleurs français dont l'appartement donne sur la cour de récréation. Sans compter le bruit et l'odeur! Les enfants de roux sont génétiquement incapables d'appréhender une fractale. De même, les Polonais ne savent pas rester sous l'eau plus d'une demi-heure, les Burkinabais sont bien meilleurs en calcul mental qu'en sumotori... Les peuples ont donc chacun des compétences et des handicaps spécifiques qui nous permettent une hiérarchisation.
Les bruns aux yeux marrons sont évidemment supérieurs aux informaticiens, les Malgaches ont un Q.I supérieur aux Frédéric. Les Texans courent moins vite que les skaters. Mais c'est dans l'ordre des choses. Il faut bien un premier et un dernier. Et tant pis, si le dernier de la chaîne des humains est l'animateur télé. Ce n'est pas pour autant qu'il faut le détester.
Alors il est où le problème?
Du temps où nous étions tous dans un petit village riant sans chômage ni sida, ou l'eau était propre, la violence absente, les enfants heureux, et les artisans compétents, vous savez cette époque bénie qui a quitté la France en 1944 pour se réfugier au 13h de TF1, et bien dans ce village, nous étions entre nous.
Vous pouviez être le pire blaireau du village, on vous aimait quand même parce que personne n'avait le choix. Vous étiez un boulanger médiocre, votre pain était aussi rassis que les propos de Pascal Sevran, aucune importance, le village supportait votre médiocrité, car nous étions entre nous.
Et puis, des gens arrivèrent. Des gens pas tout à fait comme nous. Déjà, ils avaient des noms bizarres, des habits bizarres, un langage bizarre, enfin vous savez, comme ceux qu'on voit à Limoges, — je n'ai rien contre les gens de Limoges, mais il faut aider leur gouvernement pour qu'ils restent chez eux — donc, ces étrangers arrivent, et y en a des biens. Des rigolos, des intellectuels, des sportifs, des canons, des artistes, des plombiers, bref, des gens qui viennent jusque dans nos bras, copiner avec nos femmes et nos compagnes...
C'est pour ça, que nous les gens médiocres, — enfin je dis nous c'est pour vous mettre à l'aise, moi je ne me sens pas particulièrement concerné, mais il faut dire que j'ai du sang belge —, nous, les gens médiocres, nous n'aimons pas les étrangers, surtout les plus compétents, ce n'est pas qu'ils nous renvoient à notre propre médiocrité, ni que nous nous servons d'eux comme exutoire à notre haine rancie, non, non, pas du tout. Au contraire même, c'est juste qu'ils sont dangereux, fainéants, voleurs, mangeurs d'enfants, et puis bien inférieurs à notre race à nous, la race des vainqueurs, celles des français, qui de Vercingétorix à Charles Martel, en passant par Zinedine Zidane ont toujours porté haut et fier nos valeurs ancestrales.
Petites réflexions pour terminer.
Devenir raciste, est-ce une évolution de sa propre race ou une dégénérescence? Et si c'est une dégénérescence, en tant que raciste, doit-on alors se haïr?
Si les racistes du monde entier se tenaient par la main, alors les frontières seraient-elles des compétitions de bras de fer ?
On dit toujours que les humains sont tous de la même race, moi je veux bien, mais alors comment ils font pour sélectionner les gens dans la télé-réalité? Hein, comment qu'ils font?
Ne pas aimer les Noirs, les Juifs, les Arabes, les Roumains, les Portugais, les Asiatiques, c'est pas grave si on est soi-même noir, juif, arabe, roumain, portugais, asiatique. C'est en tout cas ce que m'a appris le Jamel Comedy Club.
Devenir raciste, est-ce une évolution de sa propre race ou une dégénérescence? Et si c'est une dégénérescence, en tant que raciste, doit-on alors se haïr?
bonne réflexion...
Devenir raciste, est-ce une évolution de sa propre race ou une dégénérescence? Et si c'est une dégénérescence, en tant que raciste, doit-on alors se haïr?
bonne réflexion...
GN :
"cellophanes" = cellophane.
"pot au feu" = pot-au-feu.
"au noms imprononçables" = aux.
"Schwarzeneger" = Schwarzenegger (2 g).
"enfants de maternelles" = maternelle.
"sont génétiquement incapable" = incapables.
"sont évidement supérieurs" = évidemment.
"ou l'eau était propre" = où.
"par ce que personne" = parce.
"avaient des noms bizarre" = bizarres.
"haut et fière" = haut et fier.
Par oppression.
Par amour?