J’avale…
… assez mal cette pilule, Docteur ?
« Une beauté sans grâce est une beauté sans appâts. »
disait Ninon. Monsieur Grabeuz s’inscrit en faux: la beauté c’est moche. Définitivement.
Doux, durs, secs, rebelles, fourchus, méchés, bouclés… Du Jackson Five des années 70 au crané rasé de Skinead, des crêtes punk au platine californien, ils sont multiformes et évolutifs, nos tifs. Chargés d’histoires, de symboles, ils sont plantés sur le sommet de nos crânes, drapeaux de notre identité, celle que l’on veut bien révéler aux yeux du monde…
Un peu de légèreté dans ce monde de désastre ou la cruauté de la vie racontée avec tendresse.
Voilà comment on pourrait décrire les deux recueils de nouvelles de Lorrie Moore.
Heureuses détentrices d’un chauve, conservez le précieusement.
Sous peu, ce pourrait devenir une denrée rare !