20130924


ICH BIN EIN BERLINER, enfin j’essaye..


Ah Berlin, Berlin, Berlin… Lieu de fête, d’excès et berceau de la musique électronique bien vener comme on l’aime. Plus le temps ni la peine de présenter cette ville riche d’histoire, autant avec un petit qu’un grand H. D’autant plus quand ces derniers étés ont semblé être un passage obligatoire pour les 50 % voire plus des Parisiens.

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Ah Berlin, Berlin, Berlin... Lieu de fête, d'excès et berceau de la musique électronique bien vener comme on l'aime. Plus le temps ni la peine de présenter cette ville riche d'histoire, autant avec un petit qu'un grand H. D'autant plus quand ces derniers étés ont semblé être un passage obligatoire pour les 50 % voire plus des Parisiens.

Un strasse trip 100% made in Chroniqueuses.

Parce que nous faisons partie des 50 % , on y était. On vous la fait version Chroniqueuses, il est 5:00 du matin. Nous y sommes.

05:00
Arrivée à l'aéroport, je me tâte entre un lit ou un sac à vomi ( la nuit fut courte..)
Oui, le vol easyJet a ses avantages, mais on oublie bien souvent les conséquences mortelles du réveil à 4h/ ou de la nuit blanche - au choix.

09:30
« Mesdames et messieurs, nous venons d’atterrir à Berlin... » C'est parti
Direction l'auberge Generator située dans le Mitte, on fait le tour de notre palais de 20 mètres carrée pour les 12 prochains jours en oubliant que nous n'allions y passer que 24 heures en additionnant toutes les heures de sommeil du séjour.

09:45
berlin 01 ICH BIN EIN BERLINER, enfin jessaye.. Allons revoir pour la énième fois la East Side Gallery — comme ça c'est fait — derniers décombres du Mur colorés par de nombreux artistes, on tape la pause avec le le plus photographié de Berlin.
Au bout de ce périple mural nous nous retrouvons au Yaam Bar par le plus grand des hasard (celui qui fait bien les choses).
Cet adorable jolie petit skate faussement jamaïcain où tu te prélasses sur un transat' au bord de la Spree en dégustant une Beck's post easyJet. Pour les plus sportifs, un terrain de volley est mis à disposition. Mais rappelons le, il n'est que 9h30 - on opte pour la Beck's.
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10:30
On continue notre course folle dans Kreuzberg, la chaleur est insoutenable on se réfugie dans la Berlinische Galerie (oui oui juré craché je suis vraiment allée au musée).
Rétrospective d'artistes allemands de 1870 à nos jours. Belle collection de photos de putes (barré ) disons filles de joie berlinoises, ou encore des jeunes américains sous méth..
Intéressant…  Si l'esprit tordu Allemand n'est pas trop votre truc, il y a le Jüdisches Museum à deux pas.. À vous de voir.

12:00
J'ai la dalle (rien à voir avec notre récente rencontre jamaïcaine évidement)! Mon estomac balance entre Ein Döner, ein nano falalfel, ou ein burgerking ou une escale au Burgermeister, the place to be du Burger sous la passerelle du métro. Allemands et touristes s'y mêlent joyeusement dans la foule des dalleux en attendant sagement son numéro, comme au comico.
(5 fruits et légumes par jours ? Ah bon? Et puis il y a de la salade et des tomates dans le double SteackHouse - Rassurée )


14:00
35 degrés. On sue comme des boucs en chaleur on s'enfile des litrons d'eau, pauvres de nous petits êtres frêles et chétifs..
Minute Génie d'un de mes compatriote : Allons donc se baigner. "A Berlin? "
Effectivement,  deux lacs retiennent notre attention :
berlin 03 ICH BIN EIN BERLINER, enfin jessaye.. Le Wansee qui à un côté post URSS assez perturbant, mais bon il y a  du sable de l'eau et même un toboggan d'après guerre…
L'autre le Tegeler See plus sauvage, dans la forêt avec des petites criques où on peut se baigner en toute intimité.


18:30
Horloge biologique sonne pour l'appel de l'Apéro! Binch à la cool?
Direction le Club Der Visionaere histoire de chiller un peu. Ca groove, on tape du pied, sourire niais une bière à la main, il y a peu de monde dans ce petit endroit, tant mieux, la journée fut bien trop chargée pour affronter la foule, en sachant qu'il nous reste la nuit à affronter.

20:00
Douchés, habillés, petit pique-nique au Tiergarten s'organise, hudge parc dans le centre berlinois remplis de bestioles exotiques.  

22:00
Armés au Jaggermasteir, direction Schlesische strasse pour prendre l'apéro dans un terrain vague — Communauté de Hippies qui fuient la société de consommation, c'est à dire nous — logeant dans des tentes et en faisant de la récupération d'objets. Soit.
Nous on vient boire des coup au bord de la Spree sur des vieux fauteuils, on parvient même à faire un feu. Classe
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00:00
Enivré de douces effluves de jagger red bull, on zigzag jusqu'au Berghain- on ne vous refait pas les présentations c'est le klub berlinois par excellence sa légende est connue de tous. A l'arrivée devant cette ancienne centrale électrique transformée en 3 différents dancefloor à savoir le Berghain le Panorama bar et le Labotory (club gay ou les filles ont du mal a entrer) on se sent tout petit et impressionné par les lumières et le son qui en proviennent. Après les deux heures de queue (oui il faut tout de même être motivé le samedi) on arrive a l'entrée, et tout le monde connaît le mythique physio aux piercings et tattoo araignée sur la joue aussi connu sous le nom de Sven le terrible, ou l'homme aux critères les plus aléatoires du monde de la nuit.
En entrant on se sent comme touchés par la grâce, élus par le mouvement de tête sacré du St Pierre de la techno et on reçoit le tampon qui nous invite à cette débauche tout le week-end en continu jusqu’au lundi midi (oui oui 36h même pas peur).
Entrée dans un univers industriel vaste et aux hauteurs sous plafonds immenses ou se mêle une population éclectique transcendée par une musique d'une grande clarté (des funktion one à la pelle réglées de la plus douce des façon), un régal pour nos conduits auditifs.
De plus qu'au berghain les résidents c'est pas du dj patoche de paté-sur-seine, non c'est plutôt les plus grands du label OSTGUT (ben klock, marcel dettman, Len Faki...)
Les salles se succèdent et on avance a tâtons de peur de tomber sur les fameuses « black room » pièces où se livrent des expériences étranges et sans complexes dirons-nous...
On se balade donc à travers ces gens enivrés et l'ambiance étrange entre vice (2,3 ,4 personnes aux toilettes mixtes), et respect d'autrui.
C'est donc jusqu'à l'aube qu'on use nous souliers en dansant frénétiquement ce lieu où l'on voudrait (v)ivre d'eau fraîche et moins fraîche.


10:00
Déambulation jusqu'à Jannowitzbrücke, des basses font résonner le pont.
Perplexes, on s'enfonce dans un petit chemin, et arrivons devant mini cirque: banderolles, balançoires, sable, Babyfoot, barbec' et cabane dans les arbres: bienvenue au Kater Holzig!
Il ne nous en faut pas plus. Petit spot after tranchillement installé à décuver, sourires d'enfant aux pieds tapotant des lourdes montées deep house.

Le paradis naïf.

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Un strasse trip 100% made in Chroniqueuses.



4 réflexions au sujet de « ICH BIN EIN BERLINER, enfin j’essaye.. »

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  2. ACHTUNG, l'orthographe allemande est tricky mais respectons la!
    Jaggermasteir = Jägermeister (le maître de la chasse)
    Villa Renate = Wilde Renate
    Freidischein = Freidrichshain

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  3. toujours aussi pointilleuse hein !! Deutsch ist natürlich klasse...

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