L’exposition Titanic ne fait pas naufrage
Le Titanic s’expose au parc des expositions. Un savant et subtil mélange de reconstitution et de vrais objets, venus du fond de l’océan. Soit une émotion forcément au rendez-vous. Une belle surprise.
Le Titanic s’expose au parc des expositions. Un savant et subtil mélange de reconstitution et de vrais objets, venus du fond de l’océan. Soit une émotion forcément au rendez-vous. Une belle surprise.
Landru, ses petites annonces, son poèle et les corps de ses victimes jamais retrouvés. On croit tout connaître sur l’affaire, mais on a tort. Ou si on a raison, on prend malgré tout un plaisir immense à se (re)plonger dans l’affaire. A voir au musée des lettres et manuscrits.
Parmi les premiers, il est sorti dehors. Et n’en a rien raté. Variations sur le ciel, et ses nuages. La plage à marée haute, à marée basse, dans tous ses états. En parfait homme libre, Eugène Boudin chérissait la mer. Et pas que…
Ils étaient Toscans et ne voulaient pas suivre la voie tracée par les anciens. Annonciateurs de l’impressionnisme à l’italienne, ils sont sortis des ateliers pour peindre le réel. De l’impressionnisme par petites touches. C’est-à-dire pas tout le temps. Coincés entre deux mondes, en somme.
Napoléon? Encore ?! Oui, mais aux Invalides on sait bien faire les choses. C’est certes dans l’esprit habituel du lieu – c’est-à-dire souvent très pédagogique – mais, à condition d’aimer un peu l’histoire, toujours très éclairant.
Sans forcément le savoir, on connaît tous Keith Haring. Ses bonhommes stylisés, son chien à gueule rectangulaire… Mais, au-delà de ces figures emblématiques, les deux expositions qui lui sont consacrées évoquent les années 1980. Des années folles que Haring a bien su épouser.
L’usage de drogues aide-t-elle à faire d’un homme un artiste? Pas forcément, non, mais parfois les deux vont de pair. C’est ce que la Maison Rouge démontre, à travers l’exposition de plus de 250 oeuvres « sous influences ». De Cocteau à Basquiat, en passant par Kramer et Saunders.
L’exposition a un petit côté fourre-tout. La faute à une thématique on ne peut plus vaste. Donc vague. Mais, depuis les représentations classiques de l’Enfer, en passant par les paysages brumeux et les ruines de châteaux anciens, chacun y trouvera le romantisme qu’il voudra.
Verlaine tira sur Rimbaud et il en résulta, de part et d’autre, quelques-unes des poésies les plus belles au monde. Le musée des lettres et manuscrits se penche sur le cas, délicat, de Verlaine. Un article avec des morceaux de sodomie dedans.
Liu Bolin s’amuse à se cacher dans le décor. Peint de la tête aux pieds pour se fondre dans le décor.
De Dali, on connaît l’extravagance et les outrances. Ses moustaches, son accent et son Amanda Lear.
Vous avez dit réducteur? Foncez au Centre Pompidou pour entrevoir un Dali peintre, poétique et délicat. Joueur, aussi.
Raphaël travaillait en équipe. Jusqu’à 50 personnes dans son atelier, au plus fort de sa gloire. Parmi eux, un certain Giulio Romano, qui se révèle comme la star de l’expo consacrée à Raphaël au Louvre.
Ne vous les arrachez plus, ne les coupez pas en 4 et histoire qu’ils ne se dressent pas sur votre crâne et pour ne pas s’en faire des blancs, allez au Quai Branly
La Belle Epoque… Evidemment, c’est après la Grande Guerre qu’on l’a qualifiée ainsi. Ce qui veut bien dire ce que cela veut dire : tout est détruit, après quatre années de massacres et, par comparaison, tout ce qui s’est déroulé avant apparaît comme magique, nimbé de joie.
Des estampes de Hiroshige aux japonaiseries de Van Gogh.
Et vice et versa.
Plus qu’une exposition, un livre. Un travail de fourmi mené par Nicole Canet : 376 pages, 335 illustrations et photos, le plus souvent inédites.